ESV, l’expert en marketing digital qui accompagne toutes les entreprises : Rencontre avec son CEO, Yoann Grumberg

Yoann Grumberg, CEO d'ESV, l'expert en marketing digital qui accompagne les entreprises.

Fondée en 2004, ESV (anciennement eSearchvision) est une agence de marketing digital qui accompagne les entreprises dans leur stratégie digitale omnicanale, leviers d’acquisition et Social Media. Elle a pour mission de maximiser le retour sur investissement et la croissance de tous ses clients, quels que soient le type de service, le champ d’application ou la taille. 

Pour le Journal du Manager, Yoann Grumberg partage son parcours entrepreneurial et professionnel au sein d’ESV.

Quel fut votre parcours professionnel avant ESV ? Quelles sont les grandes étapes ?

J’ai quitté l’école à 16 ans sans le bac en poche, et je suis directement entré dans la vie active. C’est le début des années 2000 et je démarre tout en bas de l’échelle en tant que vendeur. Deux ans plus tard, je suis embauché comme responsable d’acquisition dans une société de matériel hi-fi. J’intègre ensuite une première agence de marketing en 2010 en tant que sales manager, puis ESV en 2013 au poste de Sales Director. Cinq ans plus tard, les fondateurs me nomment CEO de l’agence. J’en suis également devenu actionnaire depuis. Mon parcours est tout sauf classique, mais il montre qu’on peut y arriver, que l’on soit diplômé ou pas.

Pouvez-vous nous présenter l’histoire et l’activité d’ESV ?

ESV a été fondée en 2004 par Stanislas di Vittorio, entrepreneur spécialisé dans le digital. C’est une des agences pionnières de Paris dans le marketing digital, notamment sur le search. 

Au fil des années, ESV s’est diversifiée pour apporter une expertise plus globale. Elle gère désormais plusieurs leviers d’acquisition : SEA, SEO, display, social ads, social media, etc. ainsi que les aspects stratégiques et créatifs des campagnes. Nous sommes une cinquantaine de collaborateurs à Paris, et nous possédons aussi des bureaux à Londres et au Luxembourg.

Aujourd’hui, comment qualifieriez-vous ESV ? Quelle est votre clientèle, et comment l’accompagnez-vous ?

ESV est une agence indépendante avec un esprit entrepreneurial et Tech. C’est l’ADN de l’entreprise. Nous avons un savoir-faire historique, avec l’agilité et la réactivité d’une structure à taille humaine. Nous pouvons ainsi rivaliser avec les géants du média (les Big 6). Nos clients vont de la start-up au CAC 40. Nous les accompagnons sur toute la partie stratégique en amont, puis sur la gestion opérationnelle des campagnes et le bilan des opérations. Nous avons également renforcé notre offre de planning stratégique pour fournir des analyses très fines et poussées. C’est très apprécié des clients et prospects. 

Quels sont les enjeux des marques dans le digital, notamment avec la multiplication des réseaux et l’avènement de TikTok ?

Aujourd’hui, le principal défi des marques est le ciblage des audiences. Avec la réglementation liée aux cookies, les marques ont moins de visibilité sur les campagnes. Elles ont besoin de toucher de nouvelles cibles et nous sommes fortement sollicités sur ce sujet. Sur les réseaux sociaux, il y a un véritable engouement pour Tik Tok depuis 2020. De notre côté, nous accompagnons de plus en plus d’annonceurs sur ce réseau.

Quelle est la place du numérique dans votre secteur ? Quels sont les progrès à réaliser ?

Le digital est partout. De nos jours, les clients ont un parcours omnicanal. Ils viennent en magasin parce qu’ils ont vu une publicité sur un réseau social, ou fait une recherche en ligne et consulté une page Shopping. Nous devons en tenir compte. Il faut toujours intégrer une vision marketing digital même dans une réflexion offline.

La marge de progression se situe surtout sur la mesure des parcours. L’enjeu est désormais d’avoir une vision unifiée de la gestion des leviers d’acquisition, qu’ils soient offline ou online.

Comment avez-vous géré la croissance soutenue d’ESV ces dernières années ? Cela a-t-il posé des difficultés ?

Je dirais que cela se passe en priorité au niveau humain. Gérer une croissance soutenue, c’est surtout bien gérer les équipes. L’optimisation du recrutement, la gestion du turn over, la formation continue des collaborateurs, l’amélioration continue des process, etc. Ce sont des choses primordiales qui permettent de faire avancer l’entreprise à mesure qu’elle grandit. Sans équipes qui fonctionnent bien, l’entreprise aura beau grandir, elle ne pourra pas aller très loin.

Où en êtes-vous dans le développement de ce projet ? Comment comptez-vous financer l’activité d’ESV ?

ESV est une agence indépendante depuis sa création en 2004 et souhaite le rester. C’est une agence qui a de l’expérience et qui est très bien gérée. L’agence est financée en fonds propres et cela nous permet de conserver une certaine liberté, ce qui est très appréciable.

Quelles stratégies et actions ont contribué au succès d’ESV depuis 2018 ?

Quand j’ai repris les rênes d’ESV, cela faisait déjà cinq ans que j’étais salarié de l’entreprise. J’avais donc une certaine idée de là où je souhaitais l’emmener. Avec l’équipe dirigeante, nous avons donc travaillé autour de plusieurs axes. J’en citerai cinq qui nous ont aidés à faire progresser l’agence : retenir les talents, embaucher plus de séniors, augmenter la force commerciale, augmenter la part de nouveaux clients et développer nos offres.

Quelle est votre place à l’international ? Comment faites-vous face à la concurrence de grands groupes internationaux, américains notamment ?

L’international a été un sujet clé dès la création de l’agence. C’est d’ailleurs ce qui nous a permis une assise plus rapide que la concurrence. Nous avons 2 assets forts qui illustrent ce positionnement. D’une part, nous possédons des bureaux et des équipes opérationnelles à Londres en plus de Paris. D’autre part, nos collaborateurs sont natifs de plusieurs langues. Le multiculturalisme fait partie de notre ADN. Cela nous permet de nous positionner sur la gestion de campagnes digitales à l’échelle mondiale. 

Aviez-vous toujours rêvé de devenir entrepreneur ? Quelles difficultés avez-vous connues lors de votre parcours entrepreneurial ?

En rêver est une chose, le réaliser en est une autre ! Je m’étais lancé dans l’entrepreneuriat il y a fort longtemps, notamment dans le secteur de l’immobilier. Mais par manque d’expérience et de connaissance, ce fut un échec. Il y a de nombreuses difficultés à surmonter quand on se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Il y a une forme de deuil à faire en tant que salarié. Le rapport aux autres change aussi, on se sent plus seul. Mais je ne retiendrais qu’une seule chose, c’est la liberté qu’on en retire. 

Auriez-vous des conseils à donner aux lecteurs du Journal du Manager souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Je ne m’aviserai pas à donner des conseils, mais simplement un regard. L’entrepreneuriat est moins accessible qu’on ne l’imagine. Surtout lorsque, comme moi, on a quitté l’école très tôt et qu’on n’a pas de diplôme. Mais tout est possible ! Le travail utile, la vision et le fait de savoir bien s’entourer sont trois ingrédients qui forment une bonne recette pour un entrepreneur.

Nos remerciements à Yoann Grumberg, CEO d’ESV.
Propos rapportés par l’équipe de manager.one

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